Fiscalité(s)
La fiscalité (ne devrions-nous pas dire les fiscalités?) est assurément un enjeu majeur en terme de politique, à plus fortes raisons en période d'élection.
A orientation politique, orientation fiscale liée...
Le non(encore) candidat Jacques Chirac a esquissé lors de ses voeux aux "forces vives" de la nation une orientation fiscale pour les 5 années à venir : baisse de l'impôt sur les sociétés de 33% à 20%.
Propos salués par la présidente du MEDEF Laurence Parisot qui se déclarait très satisfaite de cette "orientation", précisant toutefois que cela ne suffisait pas indiquant que l'IS n'est pas la part la plus "lourde" du "fardeau fiscal" qui pèse sur les entreprises.
Le parti socialiste quand à lui promet, par la voix de son premier secrétaire François Hollande, de revenir sur les baisses d'impôt sur le revenu consenties aux tranches les plus hautes des contribuables (ceux qui gagnent au moins 4 000 euros nets par mois, ce qui concernerait environ 200 000 foyers fiscaux).
Edit du 15 janvier ==> précision(s) apportée(s) par François Hollande : "4.000 euros nets pour un célibataire, 8.000 euros pour un couple sans enfant, 12.000 euros pour un couple avec deux enfants (...) voilà les ordres de grandeur qu'il faut avoir à l'esprit" ; "Au final, Ségolène Royal arbitrera".
P.S.: N'ayant ni le temps, ni l'envie (comme la majorité d'entre nous je pense) de décortiquer sur ce blog les programmes (encore en gestation?) des un(e)s ou des autres, je me "contente" d'évoquer des propos tenus dans les "relais" médiatiques et pas des propositions contenus dans des progammes.